L’image a été générée par l’intelligence artificielle (IA)
Ce post sur Facebook annonçant la construction d’une nouvelle statue au Bénin après le monument Amazone est faux.
L’image a été publiée le 27 juin 2024 dans le groupe Flash Actu Bénin. Elle est accompagnée de ce message « Pays de hautes statues, Pays de gros mots Pays de tourisme Pays de paix Pays de démocratie Pays de gari Pays d’amazone Pays de Behanzin Pays le plus attractif de l’Afrique de l’ouest Le Bénin étonne le monde et ses mondialistes Toujours chez nous les statues de haut niveau ».
L’image montre une statue géante d’une femme en pierre tenant dans sa main gauche une arme et dans l’autre un bâton. Au pied de la femme se trouvent des soldats armés. A côté de la statue, on aperçoit le drapeau du Bénin qui flotte. En arrière-plan se trouvent deux grands immeubles et des personnes dont certaines sont sur les marches d’un escalier de loin.
Nous avons examiné ce post et l’avons trouvé faux.
Une recherche d’image inversée sur Google Lens a conduit vers une publication Facebook de la même page datant du 17 juin 2024. La recherche nous conduit également vers cette publication Tiktok qui annonce aussi la construction d’une nouvelle statue au Bénin après celle d’AMAZON.
La recherche Google avec les mots clés « construction de nouvelle statue au Benin » n’a rien donné confirmant cette information. Par ailleurs, elle nous conduit à cet article de Togocheck qui informe avoir contacté le journaliste béninois Olivier RIBOUIS, qui a démenti l’information « Totalement faux ! Il n’est connu de la presse, aucun projet officiel de construction de ce type de statue ».
En analysant l’image, nous avons remarqué que le drapeau est un dessin ainsi que les personnes en arrière-plan. Ce qui montre que l’image est générée par l’intelligence artificielle.
Nous avons examiné un post sur Facebook annonçant une statue au Bénin, et l’avons trouvé FAUX.
Cette vérification des faits est rédigée par Esaïe Mawuena EDOH du média Focus Infos dans le cadre du projet GEC Disinfo, avec le soutien de Code for Africa, à travers son initiative de vérification des faits, PesaCheck et l’Alliance africaine de fact-checking (AFCA).