Le gouvernement togolais et la délégation de l’Union européenne au Togo ont procédé le mardi 26 septembre à la revue du portefeuille de l’UE au Togo, dans le cadre de la programmation conjointe 2021-2023. Cette rencontre a été présidée par la ministre Sandra Ablamba Johnson, la secrétaire générale de la Présidence de la République.
A la suite des échanges, les parties ont relevé des progrès significatifs dans la réalisation des priorités convenues pour la période 2021-2023. Ce qui est d’ailleurs salué par Joaquin Tasso Vilallonga, ambassadeur de l’Union européenne au Togo qui a également félicité le gouvernement pour « son efficacité dans la mise en œuvre des projets et la gestion des ressources allouées».
« Le taux d’absorption des engagements financiers par le Togo est remarquable. Ceci balise la voie à une nouvelle allocation pour la prochaine période. La satisfaction est des deux côtés », a commenté le diplomate européen.
Pour sa part, Sandra Johnson a soutenu que le résultat enregistré résulte d’un travail stratégique réalisé par les autorités togolaises. « Pour une mise en œuvre efficace, il a été mis en place un dispositif de suivi des différents projets », a indiqué l’officielle.
Précisément, dans le cadre du plan d’action de 2021, deux conventions majeures ont été signées, en octobre 2022 pour le financement du programme d’appui à la lutte contre le changement climatique, à hauteur de 30 millions d’euros soit un peu plus de 19 milliards FCFA et celui de renforcement des services publics locaux d’un coût global de 25 millions d’euros qui correspond à environ 16 milliards FCFA.
Au titre du plan d’action 2022, deux conventions de financement ont été conclues en avril dernier. La première est destinée à la mise en œuvre du programme de soutien au développement des agro-industries pour 82 millions d’euros (54 milliards FCFA). La seconde convention dotée d’une enveloppe de 45 millions d’euros (29 milliards FCFA), est dédiée à la construction de l’État et à la résilience au Togo.
Notons qu’il est prévu une évaluation à mi-parcours l’année prochaine. Le résultat de cette évaluation déterminera l’enveloppe à mobiliser pour la deuxième phase 2025-2027.