Comment obtenir un poste dans les ONG humanitaires ? Messan Ayika en donne les outils nécessaires

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Un atelier de formation et d’orientation en ligne sur les meilleures compétences et pratiques nécessaires dans le processus de recrutement des expatriés dans le secteur humanitaire, a eu lieu le 7 juin 2024.

Initié par Messan Ayika, spécialiste de la coordination et le Suivi Evaluation des projets et programmes, cet atelier a été placé sous le thème « Décrocher son premier poste expatrié dans le secteur humanitaire / de la solidarité internationale, et du développement ». C’est plus d’une cinquantaine de jeunes de l’Afrique Centrale et de l’Ouest qui ont participé à cette formation.

Messan, en organisant cet atelier, vise non seulement à éliminer les différentes idées préconçues et les suppositions sur le recrutement des personnels expatriés dans l’humanitaire mais aussi à renforcer le niveau de connaissance des jeunes africains sur le domaine de l’humanitaire et comment y accéder, et partager des expériences d’autres jeunes africains ayant déjà fait le parcours de l’expatriation.

En effet, pour l’initiateur, de nombreux jeunes africains ayant des compétences restent souvent à l’écart des opportunités internationales en raison d’un manque de connaissance sur le processus de recrutement spécifique des expatriés dans le secteur humanitaire. « A travers cette rencontre virtuelle je souhaite combler cette lacune en leur fournissant les informations détaillées sur les exigences, les compétences recherchées, les étapes de candidature et les meilleures pratiques pour se démarquer dans ce domaine compétitif », a souligné le promoteur de l’atelier.

Au cours donc des travaux, Messan Ayika a beaucoup insisté sur la localisation de l’aide à l’humanitaire. « Vu la multiplication des crises et la rareté des aides humanitaires, les bailleurs exigent que les ONG internationales diminuent un peu les coûts des réponses humanitaires, que ces réponses soient adaptées aux contextes locaux le plus possible, et que certains postes managériaux autrefois destinés aux expatriés soient donnés aux nationaux. Ce qui est un atout pour les jeunes africains qui pourront avoir une carrière solide au plan local avant d’aspirer plus facilement à des postes élevés au niveau international. C’est pourquoi la localisation de l’aide est très indispensable », a-t-il expliqué.

La formation a aussi porté sur la composition des dossiers de candidature que sont le curriculum-vitae et la lettre de motivation. Selon les intervenants, ces deux documents sont les premiers éléments de contact avec les recruteurs. Il est conseillé donc de bien lire la fiche de poste et adapter à chaque fois la lettre et le CV à ce que le poste exige. Un développement sur le plan de carrière a été également fait. « Chaque candidat doit se fixer des objectifs professionnels, connaître ses motivations et faire l’inventaire de ses compétences. Après ça, il pourra retracer le chemin, compléter les formations qui vont lui permettre d’aboutir au poste souhaiter et surtout se faire accompagner un proffessionnel », a détaillé le formateur Messan.

Heureux d’avoir pu participer à cette rencontre virtuelle, Abdel-Malik Sibabi Akpo, participant, a remercié Messan pour avoir démystifié les emplois humanitaires qui pendant longtemps étaient considérés comme réservés uniquement qu’aux blancs.