La stratégie de Yark Damehame pour limiter les incidents liés à la transhumance au Togo

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Parmi les nouveaux portefeuilles créés au sein du gouvernement formé le 20 août 2024, figure celui du ministère des ressources halieutiques, animales et de la réglementation de la transhumance. Un poste confié à l’ancien ministre de la sécurité et de la protection civile, le Général Yark Damehame qui est passé aussi par ministère de l’Eau et de l’hydraulique villageoise. Comment va-t-il s’y prendre pour prévenir les fréquents conflits entre bouviers et agriculteurs ?

D’après le Gal Yark Damehame, suite à l’analyse de la situation qui prévaut dans la région des Savanes, les renseignements fournis ont démontré que « la plupart de ceux qui viennent pour la transhumance ne sont pas des transhumants pacifiques ». « Le Président en me confiant ce portefeuille voudrait qu’on mette un peu de l’ordre. Si transhumance il y a, où est ce qu’elle doit avoir lieu ? Quelle est la zone qui va être définie pour les transhumants. Qu’est-ce qu’il faut faire pour les contenir sur ce site ? », a-t-il indiqué au micro de nos confrères de Radio Lomé.

Le ministre informe également qu’une trentaine de sites ont été identifiés et seront aménagés avec de l’eau pour qu’une fois que la suspension décidée à cause de la pandémie de Covid-19 est levée, les transhumants viennent y habiter ou utiliser ces couloirs. « La population s’est développée. Là où il y a 10 ans, 15 ans de la brousse, aujourd’hui c’est transformé en villages ou champs. Un transhumant qui arrive et n’a pas un couloir de passage, sera obligé de traverser les champs ; ce qui donne lieu souvent à des affrontements mortels. Nous allons essayer avec les autres départements ministériels impliqués, de trouver la bonne formule en ce qui concerne la transhumance transfrontalière », a promis le ministre des ressources halieutiques, animales et de la réglementation de la transhumance.

A part les transhumants qui viennent des pays du sahel, les bouviers qui sont sur le territoire national seront encadrés pour éviter des incidents. « Nous avons sur notre territoire des éleveurs nationaux qui parfois aussi peut-être par imprudence, négligence, créent des incidents avec des producteurs. Donc c’est tout cet ensemble que nous allons essayer de gérer pour éviter des incidents entre nos éleveurs nationaux et nos producteurs mais également entre les transhumants qui viendront du Sahel et nos populations », a affirmé le Général YarK Damehame.