Le Président de la République du Togo, Faure Gnassingbé, participe à la 29e session de la Conférence des parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP29), qui a démarré depuis le lundi 11 novembre 2024 à Bakou, en Azerbaïdjan.
Cette rencontre internationale, qui réunit les dirigeants mondiaux engagés dans la lutte contre le changement climatique, sera essentiellement marquée par des discussions sur la mobilisation de nouveaux financements pour permettre aux pays de réduire leurs émissions de gaz et effet de serre et pour protéger les populations et assurer un développement durable.
C’est dans ce cadre que le Chef d’Etat du Togo, au cours du sommet des dirigeants mondiaux sur l’action climatique le 12 novembre, a proposé des mesures innovantes pour une lutte efficiente contre le changement climatique. Il a beaucoup insisté sur la justice climatique.
En effet, pour lui, c’est la justice climatique qui doit être la boussole de toutes leurs discussions. Elle demande à ce que des fonds de soutien conséquents soient déployés pour protéger leurs populations et leur biodiversité. « Nous n’allons pas seuls inverser la tendance mondiale. Cette action humanitaire doit se mener dans une démarche inclusive qui tient compte des spécificités climatiques de chaque pays, car l’adaptation climatique présente des défis uniques pour les économies en développement et des sociétés largement rurales. Et ces défis spécifiques appellent des réponses spécifiques », a indiqué Faure Gnassingbé.
Pour ce qui est de la finance climatique, le dirigeant Togolais suggère que les investissements se fassent de manière responsable et cohérente avec les autres besoins et engagements des pays. Il a également plaidé pour des modes de financement flexibles et accessibles dédiés aux pays vulnérables.
Le Président Faure Gnassingbé n’a pas manqué de présenter à ses pères lors des discussions, la politique de son pays dans la lutte contre le changement climatique. « Nous avons fait de la durabilité, le pilier de notre développement, avec des programmes de reforestation, de protection côtière contre l’érosion et une transition énergétique basée sur les énergies renouvelables », a-t-il expliqué avant d’ajouté que le Togo est prêt à faire sa part.
Il faut rappeler que ce sommet, qui va s’étendre sur presque deux semaines (11 au 22 novembre), est aussi l’occasion pour la délégation togolaise de présenter plusieurs projets, au total 35, qui portent sur des secteurs comme les énergies renouvelables, l’accès à l’eau, l’agriculture durable, le reboisement et la mobilité électrique à divers partenaires.
Déjà a quelques jours de la COP29, le Togo a signé avec des investisseurs, trois accords de financement dans les domaines de l’énergie solaire et de l’assurance climatique, renforçant ainsi la mise en œuvre de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques dans le pays.