Dans une note circulaire signée du ministère des enseignements primaire et secondaire et rendue publique le 12 septembre dernier, des orientations sont données à l’effet d’assurer la réalisation des travaux pratiques (TP) dans les domaines scientifiques pour compter de l’année scolaire 2024- 2025.
Il est demandé à chaque périmètre pédagogique d’élaborer un calendrier de partage des ressources matérielles pour favoriser la mutualisation du matériel de laboratoire et d’expérimentation, de guides, de manuels, de protocoles expérimentaux et de fiches modèles.
« Chaque périmètre pédagogique/établissement désigne un enseignant en qualité de chargé du matériel. Ce dernier fait l’inventaire du matériel en début et à la fin de chaque semestre », indique le ministère. De fait, l’inspection fera un suivi des travaux pratiques afin de vérifier leur effectivité.
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« Chaque inspecteur de sciences expérimentales est appelé à coordonner la réalisation des TP dans les différents périmètres pédagogiques », recommande le professeur Dodzi Kokoroko.
Ainsi, chaque enseignant de sciences expérimentales est tenu de réaliser au moins deux séances de travaux pratiques avec ses élèves dans le mois, en élaborant « une procédure simple permettant à l’apprenant de s’exercer à la manipulation du matériel expérimental ».
Notons que les TP sont réalisés pendant les heures de cours et doivent faire l’objet d’évaluations pratiques en classe. « Les manipulations portent sur les thèmes au programme avec pour finalité, le développement des compétences attendues. Dans le contexte de l’approche par les compétences (APC) qui suppose une co-construction du savoir, les manipulations sont faites par les apprenants eux-mêmes (repartis en petits groupes et individuellement, selon les conditions) sous la supervision de l’enseignant », souligne la note du ministre.
Par ailleurs, chaque établissement scolaire du secondaire est invité à disposer, en son sein, d’un club scientifique.
« Ces clubs constituent un cadre pour l’acquisition et l’affinement des compétences techniques et scientifiques diverses ainsi que la réalisation de projets éducatifs à fort intérêt scientifique et d’impact socio-environnemental», explique-t-on.
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Les journées scientifiques sont aussi importantes. «Chaque établissement du secondaire organise des journées scientifiques au cours desquelles les élèves exposent les compétences acquises ou développées. Des expositions et compétitions sont organisées afin donc de mettre en valeur le génie des apprenants. Plusieurs établissements scolaires peuvent organiser conjointement leurs journées scientifiques », suggère le ministère.
L’effectivité de ces mesures, argumente-t-on, vise à renforcer et à rendre plus dynamique et efficace l’enseignement des sciences au Togo.
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