FAUX : cette vidéo ne montre pas une salle d’opération chirurgicale au Centre hospitalier universitaire Sylvanus Olympio (CHU S.O) de Lomé au Togo 

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La vidéo montre une opération dans un hôpital d’un autre pays africain

Ce post Tiktok avec une vidéo prétendant montrer une salle d’opération chirurgicale avec une lampe en panne au Centre hospitalier universitaire Sylvanus Olympio (CHU S.O) de Lomé est faux.

La publication, datant du 8 juillet 2024, montre une vidéo dans laquelle on voit 4 personnes dont un patient allongé au lit couvert de drap bleu et 3 médecins, l’un vêtu de blouse bleue. Les deux autres médecins en uniforme de couleur verte tentent à l’aide de leurs mains d’allumer une lampe en tapant sur la douille, pendant que le médecin en bleu passe le coton sur le corps du malade. Cette vidéo de 1m23s est accompagnée de cette légende : « Togo CHU Sylvanus de Lomé-Tokoin.

Nous avons examiné ce post et l’avons trouvé faux.

Une recherche d’image inversée avec Google Lens sur une image obtenue à partir d’une capture de la vidéo en vérification a permis de retracer l’origine de la séquence. La vidéo date du 2 avril 2021 et a été publiée sur LinkedIn par Samuel Mathey qui réside à Leesburg aux Etats unis. L’auteur affirmait qu’il s’agit « d’une salle d’opération dans un hôpital dans un pays africain » sans le préciser.

La vidéo a ensuite été diffusée par plusieurs internautes notamment burkinabés, maliens et nigériens sur le réseau social X (anciennement Tweeter). Chacun de ces internautes affirme qu’il s’agissait de leur pays.

Une recherche Google des mots-clés : « opération chirurgicale au CHU Sylvanus de Lomé Tokoin» n’a donné aucun résultat pouvant corroborer cette affirmation.

Nous avons examiné un post sur Tiktok avec une vidéo prétendant montrer une salle d’opération chirurgicale avec une lampe en panne au Centre hospitalier universitaire Sylvanus Olympio (CHU S.O) de Lomé et l’avons trouvé FAUX.

Cette vérification des faits est rédigée par  Esaïe Mawuena EDOH du média Focus Infos dans le cadre du  projet GEC Disinfo, avec le soutien de Code for Africa, à travers son initiative de vérification des faits, PesaCheck et l’Alliance africaine de fact-checking (AFCA).