La Rapporteuse spéciale des Nations Unies sur les formes contemporaines d’esclavage, Urmila Bhoola, a entamé en début de semaine une visite officielle de cinq jours au Togo. Au cours de son séjour, Mme Bhoola s’est concentrée sur des questions telles que le travail forcé, la servitude domestique et le travail des enfants dans différents secteurs. « La Rapporteuse spéciale souhaite également évaluer comment le Gouvernement togolais prévient et traite ces phénomènes néfastes », souligne un communiqué parvenu à notre rédaction.
« Le but de la visite est de recueillir des informations de première main sur les formes contemporaines d’esclavage ou les questions qui s’y rapportent et d’évaluer à quel point le Gouvernement togolais prend des mesures pour atteindre la cible 8.7 des Objectifs de Développement Durable des Nations Unies, qui exige de « prendre des mesures immédiates et efficaces pour supprimer le travail forcé, mettre fin à l’esclavage moderne et à la traite d’êtres humains (…) » » a déclaré l’experte.
Lundi, la rapporteuse spéciale a rencontré le gouvernement représenté par les ministres des Affaires Etrangères, des Droits de l’homme, de la Justice ; et des Affaires Sociales, entre autres. Mme Bhoola s’est ensuite transportée à Sokodé pour rencontrer également des représentants de syndicats, de la société civile et d’organisations internationales.
La fin de sa visite sera marquée par une conférence de presse le 31 mai au Centre d’information des Nations Unies pour présenter ses observations et conclusions préliminaires.