Au Togo, la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a annoncé l’ouverture des dépôts de candidatures pour les élections municipales prévues le 10 juillet 2025. Dans un communiqué publié le 7 mai, l’instance en charge du processus électoral a précisé que les dossiers seront reçus du 20 au 29 mai, une échéance qui concerne aussi bien les partis politiques, les coalitions que les candidats indépendants.
Via le communiqué : l’instance a rappelé les critères d’éligibilité qui sont notamment : tout candidat doit être de nationalité togolaise, avoir au moins vingt-cinq ans au moment du dépôt de sa candidature, jouir de ses droits civils et politiques, savoir lire, écrire et s’exprimer en français, la langue officielle du pays. La résidence sur le territoire togolais pendant les six mois précédant la candidature est également exigée. Toute personne frappée d’inéligibilité, pour quelque raison que ce soit, est écartée d’office.
Conformément au code électoral, le scrutin municipal se déroulera selon le mode de la représentation proportionnelle à la liste bloquée. Ce système, déjà appliqué lors des précédentes élections locales, implique que les conseillers municipaux seront élus au suffrage universel direct, et que chaque liste doit comporter un nombre de candidats supérieur d’un quart au nombre de sièges à pourvoir. L’ordre de présentation des candidats sur chaque liste déterminera également l’ordre d’élection, ce qui confère à la hiérarchie interne des partis un rôle décisif dans la composition des conseils municipaux.
Le président de la CENI, Dago Yabre, a précisé également que les formulaires de déclaration de candidature seront disponibles à compter du 12 mai dans les sièges des Commissions électorales locales indépendantes (CELI). Une fois le dossier accepté, un récépissé provisoire sera remis au candidat ou à son représentant. Ce n’est qu’après présentation de la quittance de paiement du cautionnement que le récépissé définitif sera délivré.
Notons que le montant du cautionnement est fixé à 50 000 FCFA par candidat, mais abaissé à 25 000 FCFA pour les femmes, soit une réduction de 50 %.
