Un nouveau regroupement d’acteurs politiques et de la société civile vient de voir le jour. Baptisé « Togolais Vient Agir » (TOVIA), il se présente comme une initiative apolitique, fondée sur une volonté de mobilisation collective autour du développement local. Il a été porté sur les fonts baptismaux le samedi 24 mai 2025 à Lomé.
Pilotée par d’anciens cadres de partis d’opposition, notamment l’Alliance nationale pour le changement (ANC) et le Nouvel Engagement Togolais (NET), ce collectif revendique une posture indépendante à l’approche des prochaines élections municipales.
À sa tête, Koamy Gbloekpo Gomado, maire de la commune Golfe 1, nommé en 2024 ministre de l’aménagement et du développement des territoires, puis exclu de l’ANC. Pour lui, « TOVIA n’est ni un parti politique, ni un mouvement traditionnel, encore moins un cercle communautaire », assure-t-il, rejetant toute tentative d’étiquetage partisan. Le mouvement, insiste-t-il, appartient à tous les Togolais qui croient encore en la capacité de transformation du pays par ses citoyens.
Dans cette dynamique, trois axes majeurs structurent l’engagement de TOVIA : le développement des territoires à l’échelle locale, la valorisation des compétences sous toutes leurs formes (y compris la sagesse communautaire) et une culture de transparence élargie à l’honnêteté, à la clarté des intentions et à l’implication sincère dans la gestion publique.
Parmi les figures ayant rejoint la dynamique figurent Robert Adeblewo Olympio et Jean-Jacques Teko, anciens membres influents de l’ANC, ainsi que plusieurs exclus du NET, dont Seidou Adou et Komlan Efabo.
Si le regroupement revendique son indépendance, il n’exclut pas des collaborations ponctuelles avec des partis politiques, « sur des projets concrets », précise Koamy Gomado. Ce dernier insiste sur la nécessité d’une gouvernance municipale inclusive, estimant que seule une diversité d’approches permet de répondre aux défis du développement local.
