Les acteurs de la pêche et les communautés côtières ont subit une formation de renforcement de capacité sur les questions de plaidoyer en matière de pollution des océans et sur comment les aborder auprès des institutions compétentes. Initié par Heath of mothere arth foundation (HOMEF) en collaboration avec le Centre pour la justice environnementale Togo (CJE-Togo), cet atelier s’est déroulé le 6 décembre 2024.
Placé sous le thème « les océans et les droits humains », cette formation a réuni les membres des collectivités de Doèvicopé, de Kpémé, de Gounou-kopé et d’Aného.« Ce sont des communautés côtières qui sont a priori des pêcheurs et ils sont plus impactés par la pollution, la perte de la biodiversité et le changement climatique », a affirmé Kwami Kpondzo, directeur exécutif du CJE-Togo.
Ce choix selon Kpondzo n’est pas anodin. En effet, il est constaté qu’aujourd’hui les océans de plusieurs pays sont pollués par l’exploitation du pétrole et du gaz. Ce qui entraîne non seulement sur la disparition de certains poissons, mais aussi sur les activités de pêche qui se déroulent dans ces eaux. « Le Togo n’étant pas épargné, nous avons jugé utile de réunir ces communautés concernées pour voir comment les former pour qu’ils soient plus résilients face à la pollution des océans, des rivières, face à la perte des ressources halieutiques », a indiqué le directeur de la CJE-TOGO.
Ainsi, au cours des travaux, au total, 7 modules ont été abordés par des facilitateurs en matière de protection des océans et l’environnement. Ces communications ont eu pour objectif d’amener les acteurs de la pêche à comprendre cette situation dans un premier temps, ensuite identifier le problème, le clarifier et rentrer dans les démarcher de comment arriver à ester en justice ceux-là qui sont véritablement les acteurs de la pollution. « On dit qu’il y a pollution, oui, mais quel type de pollution, il faudrait que les pêcheurs soient au courant du véritable problème. Ils doivent savoir comment faire la saisine et comment formuler des messages de plaidoyer pour arriver justement à régler leur problème », a expliqué Kwami Kpondzo.
La communauté nigérienne présente aussi à cette formation par le biais des représentants de l’organisation HOMEF, a également partagé leur expérience en matière de lutte contre la pollution de l’environnement. Pour eux, il est nécessaire de toujours protéger les communautés auxquelles ils sont affiliés, leurs activités de la pêche et leur agriculture. « Nous avons donc renforcer aussi la capacité des communautés présents en leur montrant les démarches de planification des stratégies qu’on peut utiliser pour défendre la population et aussi l’océan Atlantique », a souligné Stéphen Oduware, coordinateur des activités de HOMEF. Ils ont aussi échangé avec les participants sur comment protéger, comment utiliser les différents politiques du gouvernement pour protéger les communautés et leurs manières de subsistance.
Il faut noter que ce premier atelier ne sera pas la première du genre. Les organisateurs comptent approfondir les modules et accompagner les communautés à formuler des messages de plaidoyer.