Elles sont 201 femmes sur les 890 candidats à se présenter aux élections législatives du 20 décembre prochain. Soit 9% de plus qu’en 2013 où elles n’étaient que 159.
C’est le jeune parti Cercle des Leaders Emergents (CLE) de Me Agnina qui arrive en tête des formations ayant promu les candidatures féminines, avec 36 femmes sur ses listes. Il est suivi par l’UFC de GilchristOlympio avec 33 femmes et UNIR 22. Le NET a positionné 11 femmes et la CPP 10. Tous les autres partis politiques et listes indépendants présentent moins de 9 femmes sur l’ensemble de leurs candidatures.
Même si la loi sur la parité n’est pas encore une réalité et que les différents discours des politiques sur l’égalité du genre restent toujours des slogans, il faut cependant noter que contrairement aux pratiques antérieures, les femmes sont dans des positions éligibles pour ces élections. Ainsi, recense-t-on par exemple 18 femmes têtes de listes. Dont 5 positionnées par UNIR dans les circonscriptions électorales d’Assoli, de Bassar, du Kloto, de Doufelgou et du Grand-Lomé ; et 3 par l’UFC à Tône-Cinkassé, Oti/Oti Sud et Grand Lomé.
Les autres partis politiques et listes indépendants participants à ces élections ont positionné en deçà d’un total de 9 femmes.
Les candidates dans les régions
Avec 100 femmes sur 352 candidats et un taux de 28%, la région maritime est la région qui présente le plus de candidatures féminines à ces élections. Ce chiffre est en hausse de 10 points par rapport à 2013.
Trois formations politiques notamment UNIR, l’UFC et le PDP ont présenté comme tête de liste dans le Grand-Lomé trois femmes, respectivement Ibrahima Memounatou, De SouzaLéonardina Rita Doris et SodjiAsriwaAkouavi.
Dans la région des plateaux, on dénombre 47 femmes sur les 228 candidats, soit 21%. Deux sont têtes de listes, notamment AttiDzigbodi, pour les indépendants de Nouvelle Vision dans la circonscription électorale de Danyi et TséganYawaDzigbodi dans le Kloto-Kpélé pour UNIR.
Dans cette région qui compte 9 circonscriptions électorales, l’UFC fait mieux que les autres partis en positionnant 11 femmes. Suivent CLE qui a positionné 8, UNIR 6, MPDD 5, CPP 4 et NET 3.
La palme revient à la circonscription de Kpélé-Kloto qui enregistre 15 candidatures féminines, devant celle du Haho et ses 10 femmes et de l’Agou 6.
Danyi, Amou, Moyen-Mono, Ogou-Anié accueillent chacune 3 candidates contre 2 pour Wawa-Akébou.
Dans la Kara, les candidatures féminines sont en régression. Avec 33 femmes sur les 148 candidats, c’est une baisse de près de 10 points par rapport à 2013. Malgré tout, cette région occupe la 3è place sur le plan national.
Dans la circonscription de la Binah, la CPP et les Indépendants de la Grande Famille présentent chacune une femme.
A Dankpen, le CLE positionne 3 femmes, suivi du NET et de l’UFC qui présentent chacun une candidature féminine.
Les circonscriptions de Doufelgou, de la Kéran et de la Kozah ont enregistré des candidatures féminines en raison de 4 pour UNIR, 3 pour le NET, 3 pour l’UFC et 1 pour Doigt Bleu et ATE.
Dans la région des Savanes, sur les 90 candidats en lice dans les 4 circonscriptions électorales, seuls 15 sont des femmes. Les parti CLE et UFC viennent en tête de ceux ayant présenté le plus de candidatures féminines. UNIR, PDP, les indépendants de Togo en Marche et Liste Indépendante pour la République (LIR) ne présentent qu’une candidature féminine chacun.
Les candidates PandamGnokou et NassomaOmorou de l’UFC sont les seules à être positionnées têtes de liste dans cette zone, respectivement dans les circonscriptions Tône-Cinkassé et Oti-Sud. Cette dernière est celle dans laquelle l’on enregistre le nombre le plus élevé de candidatures féminines, 6 au total.
La Centrale est le mauvais élève dans le classement des régions où la candidature féminine a été promue. Elle présente 6 femmes sur les 73 candidats, soit 8%. En 2013, elles étaient 11.
Dans le détail, UNIR présente 2 femmes à Tchaoudjo, tandis que le PDR dans la même localité, le PDP à Sotouboua, l’ATE et le NET à Blitta en présentent chacun 1.