Après 1960, 1970, 1981 et 2010, le Togo organise son 5ème Recensement général de la population et de l’habitat (RGPH5) du 23 octobre au 12 novembre prochain sur toute l’étendue du territoire national. Pour assurer la sécurité des données, les commanditaires de l’opération donnent la priorité au numérique.
Selon Fankeba Souradji, chef bureau central du RGPH5, contrairement aux recensements précédents, la particularité de cette édition est l’utilisation des tablettes pour collecter les données du début jusqu’à la fin. « C’est un recensement essentiellement numérique, depuis la cartographie jusqu’au dénombrement de la population. Les agents, après leurs formations, seront répartis en équipes ; il y aura des superviseurs, des contrôleurs, des chefs d’équipes… », a indiqué le démographe.
Ainsi, en prélude au démarrage, 15000 tablettes ont été réceptionnées ce 27 septembre par l’Institut national de la statistique et des études économiques et démographiques (INSEED). Une réception qui a été couplée du lancement de la formation des agents recenseurs.
Par ailleurs, 50 superviseurs, 696 contrôleurs de terrain et 93000 agents recenseurs, entre autres, seront déployés sur le terrain en octobre prochain. « Il y aura une première phase où les agents vont passer dans les ménages pour prendre les noms des chefs de ménages. C’est en fonction de cette liste qu’ils vont collecter les informations sur tous les membres du ménage », informe-t-on. Une fois que les données sont collectées, un serveur central est conçu et sur lequel les agents vont envoyer leurs résultats pour éviter des pertes d’informations.
A noter que c’est la Commission économique pour l’Afrique des Nations unies (CEA) qui appuie le Togo pour ce recensement numérique.