Tiendra ? Tiendra pas ? Alors que des supputations persistantes laissaient entrevoir l’espoir d’un report d’une semaine de la rentrée scolaire 2024-2025 pour plusieurs raisons, notamment économiques, l’effectivité de la rentrée pédagogique une semaine plus tôt achèvera de convaincre parents d’élèves, élèves, enseignants et toute autre partie prenante de l’éducation, du maintien du 16 septembre comme date de reprise officielle des cours, du secondaire public ou privé à la maternelle.
Sans grande surprise, les plus de trois millions d’élèves ont repris le chemin de l’école sur tout le territoire togolais. Une nouvelle année que le Chef de l’Etat Faure Gnassingbé souhaite bonne pour chaque acteur. Un vœu loin d’être une simple déclaration d’intention puisque comme l’année écoulée, les autorités togolaises se refusent à toute navigation à vue et se sont dotées d’une nouvelle vision pour le secteur éducatif, déclinée en sept priorités dont la principale motivation est de transformer le secteur éducatif, à la satisfaction de toutes les parties prenantes de l’éducation en général, et afin de créer un cadre favorable aux efforts et au succès scolaire.
« Les 7 priorités du gouvernement », c’est le référentiel en matière d’éducation pour le gouvernement togolais en transition vers la Vème République, le fil conducteur des principales actions qu’il s’assigne la mission de mener dans l’éducation. Et une réponse mue par la dextérité, aux critiques adressées à la gouvernance du secteur, quoique à l’unanimité, l’opinion togolaise adhère aux profondes mutations opérées, pour en arriver là : une année scolaire paisible et exempte de turbulences majeures. Que disons-nous ? Une preuve de l’attention privilégiée qu’accorde le gouvernement à ce secteur qui forme « la relève de demain » et lui inculque les valeurs unanimement convenues pour guider notre rapport à la chose publique, notre perception de la gestion des affaires de la cité ainsi que notre contribution à l’édification de la nation.
Mise en œuvre des écoles-projets, recrutement davantage de ressources humaines enseignantes et administratives, prise en compte de la formation initiale avec la poursuite du recrutement des Elèves-Professeurs d’écoles (EPE) ; mise en place d’un système d’évaluation ; la formation continue afin de combler 100% des besoins, avec un recours à la digitalisation, l’implication de divers partenaires afin d’optimiser l’utilisation des ressources disponibles (aménagement de voies visant à faciliter le ralliement de certaines localités, supprimant du coup, la nécessité de construire de nouveaux établissements scolaires (CEG ou lycées). Sans oublier la concrétisation des 10 orientations de l’année 2023-2024, avec un accent particulier sur la disponibilité de manuels, la discipline, l’autodiscipline, la réussite du projet scolaire personnel de l’élève.
De toute évidence, cette nouvelle vision qui considère tous les contours d’une réussite scolaire au moyen d’une synergie d’actions du triptyque des acteurs Parents- Elèves-Enseignants auquel on associe les autorités tutélaires, devrait baliser la voie à une année scolaire paisible, harmonieuse et réussie.
“Les actions entamées pour une école moderne se poursuivront. Nous sommes confiants que la mise en œuvre de ces différents axes permettra à notre système éducatif de poursuivre sa modernisation, et de répondre, tant aux attentes de nos populations qu’aux exigences de développement dans un environnement durable dans lequel la cohésion nationale, les valeurs citoyennes, la culture scientifique et les NTIC sont primordiales”. C’est la profession de foi de Dodzi Kokoroko. Vivement que les fruits portent la promesse des fleurs !!!
Bonne et fructueuse année scolaire à tous les élèves !
