A Lomé, Louis Michel échange avec la coalition des 14

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Le député européen, co-président de l’Assemblée paritaire ACP-UE, Louis Michel a rencontré dimanche à Lomé le bureau de l’Assemblée nationale et les responsables de la coalition de l’opposition. Au centre des échanges, l’actualité politique depuis les élections législatives du 20 décembre.

Pour la cheffe de la délégation de la coalition des 14, Brigitte Kafui Adjamagbo-Johnson, la rencontre est intervenue « trop tard ». « Nous avons naturellement exprimé les préoccupations des Togolais, nous avons exposé les circonstances dans lesquelles les élections du 20 décembre 2018 ont été organisées pour qu’ils comprennent très bien qu’il ne s’agit pas d’élections normales et pourquoi nous en sommes arrivés à ne pas y participer alors qu’il n’était pas du tout question pour nous de boycotter ces élections au départ », a précisé Mme Adjamagbo.

La coordinatrice de la coalition a souligné avoir rappelé à la délégation de l’Assemblée paritaire, les urgences notamment la question des réformes, la libération des détenus politiques, le retour des réfugiés et que les prochains processus électoraux se déroulent dans plus de transparence.

Pour Louis Michel, leur mission à Lomé est d’abord à titre informatif.
« Nous sommes ici pour une mission d’information au nom du parlement paritaire ACP-UE. Une motion avait été déposée et nous avons voulu objectiver un certain nombre d’éléments qui étaient dans cette motion et il paraissait utile de vérifier. Nous allons rencontrer les autorités du pays, les membres du gouvernement, le président de la République mais aussi les leaders de l’opposition parlementaire et non parlementaire, les forces vives et les journalistes, tous ceux qui a un rôle à jouer ou joue un rôle donc personne ne sera marginalisé. A l’issue de cette mission, nous ferons un rapport pour dire quel est notre sentiment, ce que nous aurons entendu, ce que nous aurons vu, les réponses qu’on nous aura apporté à la fois des autorités gouvernementales mais aussi des gens de l’opposition et de la société civile. J’ai lu le rapport de la CEDEAO concernant les élections qui est un rapport plutôt intéressant et positif. J’ai aussi vu le rapport des Nations Unies, donc nous allons voir, entendre, écouter, échanger et éventuellement faire des recommandations », a-t-il déclaré.