Le vernissage de trois nouvelles expositions consacrées à la ville de Lomé a eu lieu ce mardi 15 février au Palais de Lomé, ex Palais des gouverneurs. De la sculpture, de la photographie, des dessins et de la peinture figurative sont, entre autres, les œuvres exposées.
Elles sont très variées et diversifiées avec plusieurs types de techniques. L’histoire et le portrait de la ville de Lomé, le quotidien des citoyens de la capitale, les talents des artistes photographes comme ‘’Dégbava’’, ‘’Badohoun’’, ‘’Fumey Akolatsè’’ sont représentés dans cet auguste cadre qu’est le Palais de Lomé. « Togoyéyé » ou « Nouveau Togo », une des expositions, met en valeur la jeunesse togolaise à travers les timbres de la photographie, de la coiffure et de la mode. Il s’agit d’une collaboration d’un collectif d’artistes togolais. « C’est une exposition intergénérationnelle. Ce qui nous a intéressés à travers ces différentes expositions, c’est l’histoire de la ville sur différentes générations. Nous voulons célébrer la ville de Lomé dans toute sa diversité et chacune des expositions plonge la jeunesse dans les racines de la ville tout en se projetant vers l’avenir », a commenté Sonia Lawson, la directrice du Palais de Lomé.
Il est à noter que cette exposition est ouverte au public qui peut découvrir également des œuvres qui valorisent la musique et le sport avec des figures de l’Etoile filante de l’époque comme le mythique docteur Kaolo ; le bosseur Kpalongo et l’artiste Bella Bello. En effet, souligne Mme Sonia Lawson, l’idée de faire du Palais de Lomé un musée, un centre d’art et de culture, est de « transformer un symbole d’exclusion et de domination coloniale » en un lieu d’espoir.
Plusieurs personnalités ont assisté à ce vernissage parmi lesquelles Jocelyne Caballero, l’ambassadrice de France, et Cina Lawson, la ministre de l’Economie numérique et de la Transformation digitale.
Né de la volonté du gouverneur August Köhler de rendre la nouvelle capitale coloniale visible depuis la mer, le Palais des gouverneurs (aujourd’hui Palais de Lomé) fut érigé en sept ans, de 1898 à 1905, sous la direction technique de l’ingénieur des travaux Furtkamp. C’est alors le symbole de la puissance et de la prospérité de la colonie allemande.