Le cas confirmé de Fièvre hémorragique de Lassa dans le Nord du pays a succombé, indique un communiqué du ministère de la santé et de la protection sociale, Moustafa Mijiyawa.
« Le patient togolais en provenance du Nigéria, souffrant de la fièvre hémorragique lassa et admis à l’hôpital de Niamtougou est malheureusement décédé dans la journée du 08 janvier 2019. Le ministre de la santé a au nom du gouvernement présenté ses condoléances à la famille endeuillée », pouvait-on lire dans la note parvenue à notre rédaction.
Depuis la confirmation de ce cas jusqu’à la mort signalée du malade précisé le département, plusieurs activités ont été réalisées et sont toujours en cours d’exécution dont le but essentiel est de confiner cette épidémie.
Il s’agit entre autres de :
renforcement de la coordination des activités à tous les niveaux : central, régional, préfectoral et communautaire ;
renforcement de la surveillance par la notification de tout cas suspect et les prélèvements adaptés pour la confirmation ;
envoi des médicaments et du matériel de protection individuelle par le Ministère de la santé et de la protection sociale à l’Hôpital de Niamtougou pour le traitement du malade et la protection du personnel soignant ;
intensification des sensibilisations sur les moyens de prévention comme le lavage des mains, la réduction des attroupements pour réduire un éventuel contact avec tout cas ou les excrétas des rats.
« Pour ce qui est du traitement du malade susmentionné, de la ribavirine, médicament indiqué a été doté gratuitement et en quantité suffisante à l’Hôpital de Niamtougou par l’Etat togolais. Une évaluation de l’état de la prise en charge au 4e jour de l’épidémie a permis de noter toute la qualité, tout le sérieux et le professionnalisme de l’équipe chargée de l’administration des soins. Ceci augurait d’une suite favorable quand au matin du 08 janvier 2019, l’état du malade s’est brusquement détérioré, et de manière inexpliquée. Le patient décède quelques temps après », précise la note du ministère de la santé.
Par ailleurs, le mort a été enterré dans les conditions de sécurisé maximale dans son village d’origine avec l’implication des parents et des autorités locales.
Dans la zone, le « suivi des contacts se poursuit afin d’éviter toute propagation de la maladie », assure le ministre.
Rappelons qu’à ce jour, il n’est signalé d’autres cas confirmés de la fièvre hémorragique de Lassa.
A ce titre, le ministère de la santé invite la population « à ne pas céder à la panique et rester vigilante et surtout à l’observance des mesures d’hygiène de base pour réduire considérablement les risques de contamination de la maladie ».