Elle est l’une des attractions du nouveau gouvernement togolais. A 29 ans, Mila Aziablé symbolise le rajeunissement qui caractérise l’équipe qui a succédé à celle de Sélom Klassou.
« Aux âmes bien nées la valeur n’attend point le nombre des années » postule le dicton. Le nouveau ministre de l’Energie et des Mines, deux portefeuilles au cœur de la politique de développement du pays, est une jeune femme d’à peine 30 ans.
Après un parcours scolaire sans fautes sanctionné par un BAC C au Collège protestant de Lomé en 2007, elle s’inscrit à l’Ecole Nationale Supérieure d’Ingénieurs (ENSI) de l’Université de Lomé (2007-2010), où elle décroche une Licence. Etudiante brillante et aidée par sa précocité, elle obtint sans mal la bourse d’Excellence de l’Ecole Nationale d’Ingénieurs de Metz (ENIM) en France.
Elle y décroche en 2012 le diplôme d’Ingénieure Génie mécanique option Energie & Environnement. Elle fait partie des 21 étudiants sélectionnés pour intégrer l’Ecole Supérieure des Mines de Paris pour une spécialité en Gestion et Ingénierie du Gaz.
Avant d’être appelée au gouvernement par la Premier ministre Victoire Dogbé, elle était employée comme ingénieure d’exploitation gazière à GRTgaz, une filiale d’ENGIE, groupe mondial de référence dans l’énergie bas carbone et les services, avec ses 170.000 collaborateurs dans le monde et ses 60 milliards d’euros de chiffres d’affaires.
Désormais ministre déléguée auprès du Président de la République, chargée de l’Energie et des Mines, elle a en charge de planifier, d’organiser, de coordonner, de contrôler et de développer toutes les activités relatives aux mines et à l’énergie.
Mais également de gérer le domaine minier de l’Etat ainsi que de veiller à une valorisation optimale des richesses minières, en lien avec le Plan national de développement.