La gastronomie africaine a son festival : le FESMA !

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Si la musique togolaise a ses événements culte, notamment les Togo Hip Hop Awards qui se sont mués en All Music Awards (AMA), dans une logique d’inclusion de tous les genres musicaux, et la mode togolaise, le FIMO 228 (Festival International de la Mode) avec le succès qu’on lui connaît, y compris plusieurs autres événements culturels qui s’identifient aux autres pans de la culture, l’art culinaire togolais tient aussi, enfin, son festival. Le FESMA (Festival International la Marmite) !

L’événement dont les 1ers pas ont semblé rassurants dès la première édition, a confirmé toute son importance et sa pertinence à la faveur de sa deuxième édition, qui s’est tenue du 26 avril au 07 mai dernier. En seulement deux éditions, le Festival International la Marmite s’est imposé comme un Label qui rassemble autour de la gastronomie africaine en général, et celle togolaise en particulier.

Entre expositions, dégustations, conférences-débats offrant des occasions de brainstorming sur la valorisation du patrimoine gastronomique africain, le FESMA a réussi à faire l’unanimité.
Parti de projet pour devenir une réalité, le FESMA est au fil des éditions, en train de repousser ses propres limites pour se réinventer et viser plus loin.

Une quarantaine de pays représentés à Lomé, au cours d’un événement autour de la gastronomie africaine ! Chapeau bas à toute l’organisation, aux autorités pour leur accompagnement multiforme, aux sponsors, à tous ceux qui ont travaillé au front-office comme au back-office pour faire de FESMA, un succès au-delà des attentes.

Avec  le FESMA, le Togo qui ambitionne d’inscrire  l’un de ses mets au patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO comme le « Tiep bou dièn » sénégalais ou le Ndolé du Cameroun, devrait dès lors mettre les bouchées doubles, en termes de concertation entre les politiques et tous les acteurs de la chaîne gastronomique afin de s’accorder sur le plat à proposer à l’UNESCO et quelle amélioration y apporter.
Jamais deux sans trois, dit-on. Le défi, au-delà de la tentation de succomber au piège de l’autosatisfaction et du triomphalisme matinal, est alors celui de maintenir le cap, sinon de faire mieux, afin d’offrir d’année en année, des raisons ici et ailleurs, de croire en cet événement.

A ce prix, gageons que le FESMA écrira encore de plus belles pages de la gastronomie et de l’art culinaire africains.