Du 25 novembre au 04 décembre, une mission d’experts du programme Initiative de Renforcement des Capacités pour la Réduction des Risques de Catastrophes (CADRI) a procédé à l’évaluation des capacités de l’Agence Nationale de la Protection Civile (ANPC). Il s’agit de jauger les capacités de l’ANPC à gérer les risques de catastrophes et son adaptation aux changements climatiques. A l’issue de cette évaluation, un rapport est présenté ce mercredi aux différents acteurs engagés dans la prévention et la gestion des risques de catastrophes.
Pendant deux semaines, les experts du programme CADRI ont sillonné le grand Lomé, les préfectures de Kpendjal et de la Kozah. Ils ont pu constater les réalités, apprécier les forces et les faiblesses de l’ANPC, les défis auxquels elle fait face et les mesures adoptées par l’agence pour mieux répondre aux catastrophes. La mission a par la même occasion échangé avec les acteurs du cycle de gestion des catastrophes, pour renforcer la résilience des populations face aux risques de catastrophes.
De ce diagnostic, il ressort plusieurs constats. Les experts ont par exemple salué le cadre institutionnel mis en place par le gouvernement. Néanmoins, ils recommandent un renforcement des capacités des acteurs pour une meilleure coordination et une collaboration franche entre toutes les institutions concernées. La coordination intersectorielle, ainsi que l’activation de la plateforme nationale de réduction des risques de catastrophes entre autres sont aussi suggérées…
Pour les premiers responsables de l’ANPC, c’est une démarche qui permet à l’agence d’être efficace et prête à faire face aux défis qui s’imposent à elle. Trouver les meilleures stratégies face à la menace des catastrophes, telle est la volonté du gouvernement Togolais, en sollicitant auprès du système des Nations Unies, un appui technique du programme dénommé CADRI.
Pour le Directeur Général de l’Agence Nationale de la Protection Civile, Yoma Baka, « il faut revoir le cadre institutionnel pour pouvoir renforcer les capacités de l’agence dans ces interventions au niveau central, communautaire surtout avec la création des communes. Donc il va falloir intégrer cela dans les missions de l’agence. » L’ANPC entend désormais mutualiser les efforts pour plus d’efficacité sur le terrain.
Bassane RAMINA