Le gouvernement togolais représenté par Gilbert Bawara, ministre en charge du dialogue social et Dodzi Kokoroko, des enseignements et les acteurs de l’éducation ont conclu ce jeudi 10 mars accord à travers la signature d’un mémorandum d’entente. Le document, selon les clauses, vient mettre fin « aux longues années » de bras de fer entre les autorités du pays et le corps enseignant.
A travers ce mou, les parties prenantes s’accordent sur les 5 milliards FCFA prévus par le gouvernement au titre de gratification exceptionnelle des enseignants sur une période de 5 ans soit à l’horizon 2025. Elles sont aussi unanimes pour une trêve sociale décidée sur la même période où le dialogue et la concertation seront privilégiés.
La signature de ce nouvel accord, d’après les signataires, témoigne des progrès et avancées enregistrés dans la satisfaction des revendications et doléances des enseignants visant l’amélioration de leur situation et des réformes opérées dans le système éducatif.
Ce compromis, ‘’finalement trouvé’’, selon le ministre de la fonction publique, confirme la capacité des acteurs du secteur de l’éducation à prioriser l’intérêt des apprenants au détriment des leurs. « Tous nous avons démontré, une fois de plus, que lorsque l’intérêt général et une cause commune l’exigent, nous pouvons faire preuve de dépassement et d’abnégation, et avoir une attitude et un esprit de responsabilité », a déclaré l’officiel.
En dépit des avancées recensées, les parties prenantes, estiment qu’il y a tout de même de nombreux défis à relever tels que le renforcement du personnel enseignant, la modernisation des infrastructures et équipements scolaires, la réforme du système éducatif pour l’adapter aux priorités de développement et aux besoins de l’économie et du marché de travail.
En réponse, l’exécutif a annoncé une prochaine convention destinée à réglementer le partenariat entre lui et l’enseignement confessionnel.