Le Togo a enregistré, vendredi 16 mai 2025, son premier cas confirmé de Mpox, ou variole simienne, ont annoncé les autorités sanitaires dans un communiqué publié par le gouvernement. Il s’agit d’une patiente de 22 ans, résidant dans le district sanitaire du Golfe, à Lomé. Hospitalisée dans un service spécialisé en maladies infectieuses, elle fait l’objet d’une prise en charge médicale.
Le Mpox est une maladie virale zoonotique, transmissible à l’humain par contact direct avec les fluides biologiques ou les lésions d’un individu ou d’un animal infecté. La transmission interhumaine est également possible, notamment par voie sexuelle ou par l’utilisation d’objets contaminés. Les symptômes incluent fièvre, éruptions cutanées et douleurs musculaires ; des formes sévères, parfois mortelles, ont été recensées dans certaines régions.
Face à cette première alerte, le ministère de la santé a annoncé un ensemble de mesures, dont le renforcement de la surveillance épidémiologique, l’activation du système d’alerte précoce, la préparation des dispositifs de prise en charge médicale et le lancement d’une campagne de sensibilisation à l’échelle nationale.
Les autorités appellent à la vigilance et recommandent l’adoption de gestes barrières : lavage régulier des mains, port du masque et limitation des contacts à risque. En cas de symptômes évocateurs ou de contact avec une personne infectée, une consultation médicale rapide est conseillée.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré, le 14 août 2024, le Mpox urgence de santé publique de portée internationale, à la suite de la recrudescence des cas en Afrique centrale et de la propagation du virus vers d’autres régions du monde.
