Lomé abrite depuis ce mercredi, l’atelier sous régional d’échange sur les stratégies et politiques des Etats. Elles ont vocations à soutenir la coopération et le développement des zones transfrontalières. Les huit pays membres de l’UEMOA sont concernés par la démarche. Il est question de renforcer le partage d’expériences et la nécessité d’une synergie d’action entre les différents acteurs de la coopération transfrontalière.
Cette rencontre de Lomé est organisée par la commission de l’UEMOA en collaboration, avec le Conseil du collectif territorial, les acteurs institutionnels et locaux ainsi que les partenaires de l’Afrique de l’ouest. Ils sont appelés à des échanges sur les stratégies et politiques des Etats pour soutenir la coopération et le développement des zones transfrontalières.
Pour l’UEMOA, nombreux sont les enjeux de développement liés aux zones frontalières. Elles constituent de véritables et dynamiques pôles de développement dont les impacts sont transfrontaliers. Et à l’heure où les menaces sécuritaires n’épargnent aucun pays, les collectivités territoriales ont aussi leur rôle à jouer.
Selon Assoukou Raymond Krikpeu, Représentant Résident de la Commission de l’UEMOA, « cette préoccupation de l’UEMOA a été confortées par les expériences de décentralisation mêmes dans nos pays et qui ont vu l’émergence de nouveaux acteurs de développement que sont les collectivités locales à travers lesquelles s’expriment dorénavant les légitimes aspirations des populations à participer aux instances de décisions qui régissent leur quotidien et leurs avenir ».
Jusqu’au 29 novembre, tous ces acteurs de premier plan vont devoir affiner des stratégies et politiques innovantes. Ceci pour soutenir la coopération et le développement des Zones transfrontalières des Etats membres. En rappel c’est depuis 2011, que l’UEMOA s’est engagée dans une nouvelle dynamique d’intégration. Celle de passer de l’intégration institutionnelle avec les Etats, à celle de la proximité avec les peuples.
Bassane RAMINA
