Ouverture d’une réunion ministérielle pour définir le programme de santé de l’Afrique à Brazzaville

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Brazzaville accueille depuis ce lundi la 69ème session du Comité régional de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour l’Afrique. Les travaux ont été lancés par  le  Président Denis Sassou-Nguesso  qui a appelé  à un renforcement des systèmes de santé, à une action concrète contre la contrefaçon de médicaments et à l’accès universel aux soins de santé.

Le dirigeant congolais a attiré l’attention sur les initiatives de développement sanitaire en cours dans son pays.

« Chaque rencontre du Comité régional de l’OMS pour l’Afrique doit mieux éclairer les décisions et faciliter la prise en compte des questions sanitaires africaines, par les instances comme le Conseil exécutif et l’Assemblée mondiale de la Santé, » a déclaré le Président Denis Sassou-Nguesso. « Les démarches des Etats africains devraient se compléter de l’élan mondial en faveur de la santé pour tous. C’est l’un des meilleurs paris pour l’humanité. »

Dans ses propos préliminaires, le Directeur général de l’OMS, le Dr Tedros Ghebreyesus, a souligné que de nombreux pays avaient fait des progrès impressionnants dans la prestation des services de santé essentiels au niveau des districts, mais qu’il restait encore de grandes lacunes. Dans les 47 États membres de l’OMS, seulement un tiers de la population a accès aux services de santé essentiels et un tiers seulement peut le faire sans crainte de difficultés financières.

« Le renforcement des soins de santé primaires doit donc être la priorité numéro un pour chaque pays » a-t-il dit. « Le meilleur investissement dans les soins de santé primaires est le capital humain. Les infirmières, les sages-femmes et les agents de santé communautaires sont particulièrement importants pour la prestation des services qui peuvent promouvoir la santé et empêcher les gens d’avoir besoin d’un hôpital. »

En souhaitant la bienvenue aux participants, la Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, le Dr Matshidiso Moeti, a souligné les progrès réalisés par les pays : L’accès aux services liés au VIH s’est considérablement élargi, le nombre de personnes sous traitement antirétroviral ayant plus que doublé au cours des six dernières années. La région enregistre l’une des baisses les plus rapides au monde pour les nouveaux cas de tuberculose et est sur le point d’éradiquer la polio. La Directrice régionale a noté qu’une volonté politique était nécessaire pour s’attaquer au fardeau émergent des maladies non transmissibles, qui devraient faire 28 millions de morts supplémentaires en Afrique au cours de la prochaine décennie.