Togo : vaste opération de marquage des armes des FDS

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La Commission Nationale de Lutte contre la Prolifération, la Circulation et le Trafic illicite des Armes légères et de Petit calibre (CNLPAL) a lancé  jeudi à  Lomé une vaste opération de marquage des armes des forces de défense et de sécurité (FDS). Appuyée par le  Projet d’Assistance à la Sécurité physique, Gestion de stocks, marquage et destruction des armes obsolètes, elle a concerné pour cette première étape le stock des armes de la Police nationale. Le but  selon le président de la Commission, le commissaire Têko Mawuli Koudouovoh est de contribuer à faciliter les enquêtes de la police judiciaire et à assurer la sécurité nationale et internationale dans un contexte de lutte contre les crimes organisés et le terrorisme.

Cette  opération de marquage des armes s’explique par la situation sécuritaire très préoccupante en Afrique de l’Ouest marquée par la recrudescence de la criminalité transnationale organisée, les braquages, les vols à main armée, le phénomène des coupeurs de route, les conflits intercommunautaires et le terrorisme, a-t-il souligné affirmant que  l’activité  s’explique également par le lien très étroit entre les armes légères et de petit calibre et la commission de ces crimes, dans le sens où les réseaux criminels sont animés par ces armes qui créent l’insécurité, laquelle sabote les efforts de développement des Etats.   « Parmi ces stratégies se trouve le marquage des armes auquel nous assistons ce jour à la DGPN », a relevé le président du CNLPAL. A son avis, le marquage est une stratégie qui facilite le traçage des armes, les enquêtes au niveau de la police judiciaire et protège les populations. « Nous sommes très satisfaits du travail qui a commencé ici avec nos équipes sur le terrain. Ces équipes vont sillonner le pays pour marquer les armes. Nous demandons à tous nos compatriotes de réserver un bon accueil à ces techniciens, parce que le marquage n’a pour seul objectif que de protéger nos populations et de lutter contre la grande criminalité surtout les braquages et le terrorisme », a conclu  M. Koudouovoh.