Du 25 au 27 novembre 2019, s’est tenu à Accra, capitale du Ghana, le premier congrès régional sur l’autonomisation des femmes dans le secteur du tourisme. C’était l’occasion pour les femmes africaines issues de toute la chaîne de valeur dudit secteur, de redéfinir le rôle qu’elles occupent dans les secteurs économiques et dans le tourisme en particulier.
Le Togo a pris part à ce rassemblement avec une délégation de cinq femmes représentant l’administration nationale du tourisme et le secteur privé. De plus en plus reconnu comme un outil stratégique de développement inclusif, le tourisme contribue à 8,5 % du produit intérieur brut (PIB) de la région, crée plus de 21 millions d’emplois directs et indirects.
Force a été pour ces femmes, de constater qu’elles ne dominent toujours pas le secteur et que leurs talents restent l’une des ressources les plus sous-utilisées. Le congrès de l’autonomisation, premier du genre, visait donc plusieurs objectifs permettant aux femmes de relever les défis actuels de l’autonomisation des femmes dans le secteur du tourisme.
Lire aussi – Des hommes d’affaires japonais sondent le marché togolais
Il s’agissait donc d’échanger et partager les expériences nationales en matière d’autonomisation des femmes ; Inciter les parties prenantes à soutenir et accroître la participation des femmes à l’éducation, l’esprit d’entreprise et le leadership ; Accélérer les progrès de l’autonomisation des femmes vers la réalisation des objectifs de développement durable ; etc.
Rappelons que l’ODD N° 5 des Nations Unies pour le développement durable 2030 vise à réaliser l’égalité des sexes et à autonomiser toutes les femmes et les filles d’ici 2030. Réussir ce pari, ferait du tourisme un secteur économique clé à forte croissance détenant le potentiel de contribuer à une autonomisation et une plus grande égalité des sexes.
Clément Gado
