Une rencontre s’est tenue ce lundi entre la Délégation de l’Union européenne (UE) au Togo et la Coordination nationale de gestion de la riposte au Covid-19. À l’ordre du jour, la lutte contre la propagation de l’épidémie du Coronavirus dans le pays. Il ressort de cette rencontre que l’Union européenne s’est engagée à accompagner le Togo dans cette lutte avec une enveloppe de 13 milliards de Francs CFA.
D’ici la fin du mois d’avril, 6,3 milliards CFA initialement prévus pour novembre 2020 vont être directement transféré dans les caisses de l’État. Un 2è décaissement de 05 milliards CFA pourrait également être effectué par anticipation avant la fin juin. Ceci, dans l’optique de créer de l’espace budgétaire et contribuer ainsi au Fonds de solidarité et de relance économique mis en place par le Gouvernement.
Une Union européenne solidaire
Pour Bruno Hanses, le Chargé d’affaires a.i. de la Délégation de l’UE, « le Togo peut compter sur la solidarité de l’Union européenne pour faire face au COVID-19 ». Il a par ailleurs salué les mesures de prévention et de riposte mises en place par le gouvernement depuis le début de la crise. Avec l’accord du Ministère de la Planification du développement et de la coopération ; l’UE s’est également engagée, à mobiliser jusqu’à 2,4 millions d’Euros (1,6 milliard CFA).
Il s’agira d’accompagner les efforts du Gouvernement pour faire face au COVID-19. Cette enveloppe devrait entre autres servir à des actions dans les centres médicaux de prise en charge. Mais aussi les prisons, ainsi que des appuis à la Cellule de coordination et à la campagne de sensibilisation concernant le COVID-19.
Du côté Togolais, la Coordination nationale de gestion de la riposte au Covid-19 avait à sa tête, le médecin colonel Djibril Mohaman. Ce dernier a salué la démarche du Chargé d’affaires a.i. et a remercié l’Union européenne pour son appui au Togo dans cette crise sanitaire mondiale.
Grâce à ces fonds, une attention particulière sera apportée corps médical en première ligne dans la riposte contre la pandémie. Mais également aux conséquences économiques et sociales de la crise. Pour ce faire, Bruno Hanses n’a pas manqué de préciser que « l’appui substantiel de l’UE, au-delà de la gestion immédiate de crise, va aussi s’inscrire dans la durée ».
Clément Gado