Le Chef de l’Etat Faure Gnassingbé a effectué la semaine dernière une visite officielle de 72 heures en France, à l’invitation de son homologue français Emmanuel Macron.
Ce séjour hexagonal s’inscrit dans une longue tradition qui fait rencontrer épisodiquement au Palais de l’Elysée, les numéros 1 français avec les présidents togolais, à l’instar des dirigeants africains. Objectif : célébrer plusieurs décennies de relations cordiales, aborder des sujets d’intérêt commun et échanger sur des questions d’actualité. Après donc messieurs Sarkozy et Hollande, M. Macron a reçu M. Gnassingbé lors d’un déjeuner d’une heure et demi, dans la capitale française.
Ce rendez-vous diplomatique dont les officiels de notre pays se sont saisis pour vendre la destination Togo, promouvoir son attractivité et vanter son climat des affaires en constante amélioration, a naturellement eu son volet économique et commercial. La terre de nos aïeux n’est d’ailleurs pas la seule à faire de la diplomatie économique active dès qu’elle en a l’occasion.
La frontière entre la diplomatie et l’économie étant devenue de plus en plus tenue dans ce monde globalisé, où la concurrence entre Etats sur la scène économique et financière fait rage.
De fait, c’est vainement que certains ont essayé de créer une polémique stérile autour de ce voyage. Mais surtout, c’est finalement à leurs dépens qu’ils ont voulu en faire un enjeu de politique intérieure, en essayant de faire accréditer l’idée de relations exécrables entre les deux Chefs d’Etat et d’une visite improbable.
Au surplus, le fait que la mobilisation à laquelle ils avaient appelé contre le voyage officiel ait fait pschitt, ne réunissant que deux personnes (sic) devant l’hôtel où résidait le Chef de l’Etat, témoigne de la stérilité ainsi que de la vacuité de certains combats.
C’est Faure Gnassingbé qui doit actuellement boire du petit lait face à des détracteurs désormais dans leurs petits souliers. Avec les bons baisers de Paris.