La production de l’anacarde est passée de 6268 en 2014 à 27.360 tonnes en 2021, soit une hausse de plus de 336%, selon les chiffres communiqués vendredi dernier par le Conseil Interprofessionnel de la Filière Anacarde du Togo (CIFAT) et le ministère de l’Agriculture au cours du lancement de la campagne 2022-2023 de la commercialisation des noix de cajou à Sokodé.
Selon le CIFAT, cette explosion est à attribuer à l’introduction du Matériel Végétal Amélioré (MVA) pour la production des plants polyclonés, à la création des parcs de bois à Sokodé et Sotouboua avec le relai des pépiniéristes dans les Savanes, Kara et Plateaux Est. Des actions menées par l’intermédiaire de l’Institut togolais de recherche agronomique (ITRA).
Cette croissance est également à mettre à l’actif de la mise en place par le gouvernement d’un comité de coordination pour veiller au respect de la réglementation en matière de production, de transformation, de commercialisation et d’exploitation des noix de cajou et de ses produits dérivés.
Pour le compte de la nouvelle campagne ouverte jusqu’au 30 août 2022, 27.360 tonnes d’anacardes seront mises à disposition des acheteurs, au prix bord champ de 340 FCFA/Kg contre 320 FCFA/kg en 2021.
L’achat sur toute l’étendue du territoire national, d’après la nouvelle loi régissant la filière, sera subordonné à l’obtention d’une carte d’acheteur ou de sous-acheteur, d’un agrément d’achat et du papier vert (bordereau de transport), pour les acteurs locaux.
Quant aux exportateurs, ils doivent présenter un agrément d’exportation et déclarer l’exportation auprès du Conseil des Exportateurs de la Filière Anacarde (CEFA) et du CIFAT qui délivrent le quitus d’exportation.