Les rues de Notsè, chef-lieu de la préfecture de Haho, ont vibré ce mercredi 29 octobre 2025 au rythme manifestation organisée par les filles et fils de la localité. Elle est marquée par des chants, des danses et une forte mobilisation et visait à exprimer la gratitude au président du Conseil, Faure Gnassingbé, pour avoir soutenu l’élection de Sélom Klassou, natif de Notsè, à la présidence de l’Assemblée nationale togolaise.
Drapés dans des pagnes et t-shirts à l’effigie du parti au pouvoir, l’Union pour la République (UNIR), des centaines de militants et sympathisants ont manifesté dans une ambiance festive. Les slogans de reconnaissance à l’endroit du chef de l’État et du nouveau président de l’Assemblée nationale ponctuaient le cortège, tandis que les cadres du parti originaires de la région étaient aux côtés de la population.
Pour les organisateurs, cette caravane symbolise la fierté d’une communauté dont l’un des fils accède à une des plus hautes fonctions institutionnelles du pays. Plusieurs participants ont salué « un choix de sagesse et de continuité », mettant en avant le parcours et l’expérience de Sélom Klassou dans la sphère politique nationale.
La veille, mardi 28 octobre, le député de l’Union pour la République a été élu président de l’Assemblée nationale lors de la deuxième séance plénière de la deuxième session ordinaire de l’année. Il succède à Kodjo Adédzé, nommé ministre de l’Aménagement du territoire, de l’Urbanisme et de l’Habitat dans le premier gouvernement de la Ve République.
L’élection de Sélom Klassou, qui devient le quinzième président de l’institution depuis l’indépendance, a été largement saluée au sein de la majorité parlementaire. Plusieurs élus ont souligné la cohérence de ce choix, estimant qu’il permettra d’assurer la stabilité et la continuité du travail parlementaire dans un contexte institutionnel renouvelé.
Natif de Notsè, dans la région des Plateaux, Sélom Klassou, est une figure familière de la vie politique togolaise. Ancien Premier ministre de 2015 à 2020, il a également occupé plusieurs portefeuilles ministériels sous les présidences d’Eyadéma et de Faure Gnassingbé, notamment à l’Enseignement supérieur et à la Culture. Avant d’accéder à la primature, il avait déjà siégé au Parlement, où il exerça les fonctions de vice-président de l’Assemblée nationale.






































