Les travaux du Comité de dialogue et de concertation, cadre mis en place par le ministre de l’Economie maritime, de la Pêche et de la Protection côtière, Edem Kokou Tengué, pour des échanges inclusifs réguliers avec les acteurs portuaires, a démarré ses travaux ce 1er février. Au menu : les leçons à tirer des premiers transferts de conteneurs.
Les discussions du Comité de dialogue et de concertation ont porté notamment sur les enseignements tirés de l’opérationnalisation du Port sec franc d’Adétikopé et les doléances relatives au transit des véhicules d’occasion vers le Burkina-Faso et le Niger. Le ministre Edem Kokou Tengué a de nouveau souligné les atouts du port sec franc d’Adétikopé et détaillé les différents frais de service qui y sont associés.
Son intervention a également porté sur les coûts cachés des opérations d’enlèvement de conteneurs qui devraient être à la charge des acteurs qui évoquent la hausse des coûts de transit liés à l’opérationnalisation du Port sec franc, les surestaries et détentions payés ainsi que les atouts du guichet unique.
L’officiel s’est engagé à travailler de concert avec tous les acteurs, pour trouver des pistes de solution à la hausse des coûts de transit et aux lenteurs administratives. Il a en outre demandé au service technique du port d’analyser les mesures de réduction des coûts de transit qui seront soumises à la prochaine session du Comité. Il a par ailleurs promis une étude des mesures de réduction des coûts liés au transfert des conteneurs sur Adétikopé, tout en encourageant le Comité de dialogue et de concertation à faire remonter les préoccupations des intervenants du secteur logistique.
Pour Edem Kokou Tengué, les innovations et les réformes opérées sous l’impulsion du Chef de l’Etat, Faure Gnassingbé, qui permettent de rendre le Port autonome de Lomé davantage performant, avec notamment une augmentation significative de son trafic de + de 300% depuis 2014, doivent se poursuivre avec l’engagement et l’implication de tous les acteurs du secteur portuaire.
