A quelques semaines de la rentrée scolaire 2023-2024, le Ministère chargé des enseignements primaire secondaire technique et de l’artisanat et les acteurs de l’éducation nationale ont tenu le mercredi 23 août 2023 à Lomé, sur les établissements privés dans le pays. La fermeture des écoles clandestines et la fixation irrationnelle des frais de scolarité par les promoteurs étaient au cœur de la rencontre.
Au terme des discussions, les acteurs de l’éducation ont unanimement soutenu la mesure gouvernementale de fermeture des établissements qui exercent en toute illégalité et dans un cadre non propice à garantir la sécurité des élèves et enseignants. Ils se sont, par ailleurs, engagés à œuvrer pour l’assainissement du secteur de l’enseignement en général et du privé en particulier.
En effet, 132 établissements privés laïcs de tout niveau confondu, reconnus clandestins n’ouvriront pas les portes à la prochaine scolaire 2023-2024, prévue le 18 septembre 2023. Et pour cause, elles n’offrent pas « un cadre sécurisé de formation et d’apprentissage », et «surtout, n’assurent pas la qualité de l’enseignement tel que recommandé par la feuille de route gouvernementale », selon le ministère dirigé par Dodzi Kokoroko.
Suite aux échanges sur le second point, les promoteurs des établissements privés laïcs, ont promis œuvrer pour une harmonisation et un plafonnement des frais scolaires en fonction des zones pédagogiques, afin d’éviter la surenchère et soulager les parents d’élèves.