Un symposium continental s’est tenu les 6 et 7 décembre derniers à Abuja ( Nigéria) sur le thème : « Mise en œuvre des décisions des cours et tribunaux africains des droits de l’homme : rôles des Indh, des professions juridiques et des Osc ». Organisée par le Panafricain Lawyers Union (Palu), avec le soutien financier de Raoul Wallenberg Institut, Swenden Sverige et West Africain Bar Association (Waba), la rencontre a réuni des avocats, des représentants des institutions nationales des droits de l’homme (Indh), des cours africaines des droits de l’homme et des organisations de la société civile.
Pour les organisateurs, le symposium d’Abuja se voulait un cadre d’échanges sur l’effectivité de l’exécution des décisions rendues par les cours des droits de l’homme en Afrique. En effet, il est connu de tous que les décisions des cours des droits de l’homme sont contraignantes. Mais force est de constater que celles-ci sont de moins en moins exécutées par les États membres. Cette situation qui porte atteinte aux droits des justiciables mérite une attention particulière ; d’où des réflexions des experts et acteurs impliqués.
Le symposium a permis aux participants de trouver des pistes de solution pour un plaidoyer à l’endroit des dirigeants africains à l’effet de permettre aux justiciables, non seulement d’avoir accès à la justice, mais de voir les décisions judicaires s’exécuter pour la réparation des préjudices subis.
La Commission nationale des droits de l’homme (Cndh) du Togo y a été représentée par son vice-président, Me Sanvee Ohini Kwao.