Depuis quelques jours, des noms attribués aux rues de certains quartiers de Lomé suscitent des polémiques sur la toile comme rues « des Crapeaux », « Anaconda », des « Lézards », « koukloui »… Parmi ceux-ci se trouvent également des « fakes news ». Invité d’une radio locale ce mardi, Bassimsouwe Edjam-Etchaki, directeur des services techniques de la Mairie de Lomé affirme que » ces noms qui font polémiques émanent des chefs et présidents de CDQ » mais « des fake news sont rentrés dans le débat ».
Selon M. Bassimsouwe, des rues comme « Rue colofou » ou « Rue Donald Sodji » n’existent pas dans le répertoire de la municipalité de Lomé. Ceci n’est qu’une invention des internautes pour rendre le sujet plus grotesque. Ces noms de rue ont été donné en collaboration avec les chefs de quartiers. Autrement dit les noms attribués aux rues ont été proposés par les CQD et les chefs quartiers.
« Par rapport à la rue des crapeaux, c’est vrai qu’on nous a reproché des choses parce que ce n’est pas valorisant selon nos détracteurs et aussi l’orthographe n’est pas correct. Mais le retour que nous avons eu sur le terrain c’est que les habitants ont reconnu qu’il y avait une marre où les crapauds chantaient beaucoup et la commission a jugé bon d’immortaliser cette histoire. Il y a également la rue du Moulin où les gens disent s’identifier à ce moulin qui était une référence dans le quartier », a t-il expliqué.
« Il ne faut pas qu’on en veuille trop aux animaux parce que l’enjeu moderne aujourd’hui c’est la biodiversité. La biodiversité nous fait savoir que chaque espèce a son droit d’existence et nous tous nous sommes liés. Ailleurs certains animaux sont personnalisés. Je crois qu’on peut aussi changer la perception pour dire que nous sommes dans la biodiversité. Ces noms peut-être sont dévalorisants mais peuvent être valorisants quand on a un autre regard » a-t-il ajouté.