La Ministre de la Promotion de l’Investissement, Kayi Mivédor, a entamé ce jeudi 4 mars 2021, une série de visite des installations d’usines de production de diverses matières au Togo. Objectif : constater l’avancée des travaux après les démarches administratives et faire le suivi des projets d’investissement en cours.
C’est par la Société des Moulins Modernes du Togo (SMMT) et la CIMCO-Industrie, filiale de CIM METAL GROUP que Kayi Mivédor a entamé sa série de visites. Sur les deux sites, les travaux ont considérablement avancé.
A la SMMT, spécialisée dans la fabrication de farines, notamment du blé, les installations sont à la phase terminale. Ses dirigeants annoncent les premières productions de sacs de farine pour la fin mars.
Quant au CIMCO-Industrie, les travaux de construction sont réalisés à 65% selon le directeur Togo, Bassirou Sana. Il projette l’ouverture de l’usine en septembre prochain. A terme, celle-ci sera dotée d’une capacité de production annuelle de ciment de 25 millions de tonnes pour un investissement de 65 milliards FCFA. Le chantier mobilise une main d’œuvre locale importante, plus de 500 personnes issues de différents corps de métiers. L’usine garantit à son opérationnalisation 500 emplois directs et 1000 indirects.
La SMMT comme CIMCO-Industrie ont bénéficié des facilités administratives lors de leur installation, dans le cadre réglementaire des investissements au Togo. « Au cours de l’audience du 2 décembre 2019 à la présidence, le Chef de l’Etat avait promis et a intervenu personnellement pour nous faciliter les démarches nécessaires relatives à l’investissement au Togo » a ainsi témoigné M. Bassirou.
De fait, les formalités ont été beaucoup plus rapides, moins d’un mois, que dans d’autres pays de la sous-région où CIM METAL est déjà installé.
Pour la Ministre de la Promotion des Investissements, ces deux cas sont emblématiques de la politique gouvernementale du Togo en faveur des investisseurs. « Ces facilités accordées sont l’expression de la vision du Chef de l’Etat, celle d’attirer les investisseurs dans le pays pour qu’il devienne leur porte d’entrée dans l’espace UEMOA et dans celui de la CEDEAO. Ainsi, le Togo pourra-t-il servir de base arrière malgré sa population de 8 millions d’habitants » a indiqué Mme. Mivédor. « Il faut maintenir le cap des réformes et continuer à créer un cadre favorable et attractif, de sorte à faire venir les investisseurs et corrélativement à créer aussi bien de la richesse que des emplois » a-t-elle conclu.