La représentation nationale a voté ce lundi une loi portant autorisation de cession de tout ou partie de la participation de l’Etat dans le capital de la Nouvelle Société Cotonnière du Togo (NSCT). Jusqu’à l’adoption à l’unanimité de ce projet de loi, une part du capital de ladite société était détenue par l’État. Ce dernier à travers cette action, vise à créer des conditions d’une transformation totale ou partielle des produits agricoles. Ceci, afin de tirer profit de leur valeur ajoutée notamment dans le secteur cotonnier.
Il faut noter que depuis le début de la crise sanitaire, le Togo fait également face à ses nombreuses conséquences. Celles-ci se ressentent à de nombreux niveaux y compris économique. À ce jour, difficile d’évaluer l’ampleur, mais il urge de trouver des solutions pour assurer les fonctions essentielles de la Nation.
« L’adoption de la présente loi permettra à l’État de rentrer en négociation avec le groupe OLAM en vue de lui céder tout ou partie de sa participation dans le capital social de la Nouvelle Société Cotonnière du Togo (NSCT) » à en croire Sani Yaya, le ministre de l’Économie et des finances.
Par ailleurs, la Togo s’adapte en fonction de la situation pandémique à la mise en œuvre de son Plan National de Développement. Les négociations entre le groupe OLAM et le gouvernement s’inscrivent dans une volonté de ce dernier à trouver un partenaire stratégique de renom ; disposant de l’expertise nécessaire ; et susceptible de contribuer dans le domaine de l’Agro-industrie.
Tout en cédant une partie de sa participation dans le capital de la NSCT, Sana Yaya précise que « l’État veillera à préserver et à protéger les intérêts des acteurs à la base que sont les producteurs et des travailleurs ».
Outre l’atteinte des objectifs de l’axe 2 du PND 2018-2022, l’adoption du projet de loi portant autorisation de la cession de tout ou partie de la participation de l’État dans le capital de la Nouvelle Société Cotonnière du Togo (NSCT) vise d’autres objectifs. On peut citer l’augmentation des rendements ; la modernisation de l’outil industriel ; le développement de la marque « coton Made in Togo » ; mais aussi l’accroissement de la contribution du secteur agricole en général et de la filière cotonnière, en particulier, à la création de la richesse nationale et des emplois massifs.