« La gestion du conflit électorale », c’est la thématique au cœur des travaux d’un atelier ouvert ce jeudi à Lomé. Initié par la Cour constitutionnelle du Togo, l’atelier se tient du 30 au 1er février prochain. La rencontre regroupe toutes les parties prenantes à la présidentielle du 22 février.
Il s’agit, durant les trois jours, de former ces acteurs sur diverses thématiques. Notamment leur contribution ainsi que le rôle de la Cour constitutionnelle dans le processus électoral. Les participants à cet atelier proviennent de la HAAC ; la CENI ; la CNDH ; des partis politiques ; les forces de l’ordre et de sécurité ; des médias et la société civile.
Selon Abdou Assouma, président de la Cour constitutionnelle du Togo, « la constitution confie l’organisation, le contrôle, la surveillance et la gestion du contentieux électoral à un ensemble d’organe varié avec la cour constitutionnelle au sommet du dispositif. » La Cour ambitionne ainsi de former ces acteurs pour harmoniser leurs connaissances.
L’objectif est de permettre à ces participants d’avoir une compréhension commune des textes pour un heureux aboutissement du processus. Force a été de constater que ces institutions sont parfois mal connues du grand public et surtout des acteurs politiques. Quel rôle joueront ces acteurs politiques directement engagés dans les joutes électorales afin d’éviter des controverses et des violences ?
« C’est dans cette optique que nous organisons ce séminaire pour que les acteurs politiques et le grand public puissent mieux connaître ces institutions », a déclaré le président de la Cour.
En vue d’un partage d’expérience, la rencontre connaît par ailleurs la présence des présidents et représentants des Cours constitutionnelles limitrophes du Togo. Il s’agit du Bénin, du Burkina-Faso, du Mali et du Niger. Notons que l’atelier bénéficie de l’appui du Programme des nations unies pour le développement (PNUD).
Clément Gado