Le président de la Conférence des Évêques du Togo (CET), Mgr Benoit Alowonou, a exprimé le lundi 22 avril 2024, sa profonde tristesse concernant l’adoption de la modification de la constitution de la République togolaise en seconde lecture le 19 avril dernier.
Dans une déclaration fin mars 2024, la CET avait déjà manifesté son inquiétude quant à la révision constitutionnelle votée le 25 mars. Les évêques togolais avaient alors invité le président de la République à surseoir à la promulgation de cette nouvelle constitution. En dépit de cette demande, les députés ont procédé au vote de cette nouvelle constitution le vendredi dernier.
Mgr Alowonou a exprimé sa tristesse en soulignant que le pays a besoin d’apaisement. Pour le prélat, la modification de la constitution à quelques jours des élections législatives risque de semer la division et l’incompréhension parmi les citoyens togolais. Il s’interroge par ailleurs sur la direction que prend le pays et constate une certaine crispation au sein de la population.
Le prélat souligne également que le projet de loi de révision constitutionnelle n’a jamais fait l’unanimité au Togo, ce qui alimente les divisions au sein de la société. Les événements entourant la seconde lecture de la loi et les réactions qui ont suivi le premier vote témoignent des tensions présentes au sein du pays.
Enfin, la CET rappelle que la stabilité et l’unité du Togo sont des éléments essentiels pour le développement et le bien-être de tous ses citoyens.
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