Lomé a abrité du 06 au 08 juin la Conférence internationale du Karité. A ce rendez-vous placé sous le thème est « renforcé la résilience et la restauration », était présent plusieurs acteurs de la filière karité issue de 35 pays.
Les échanges au cours de cette rencontre visaient à trouver des stratégies devant permettre de répondre à la demande du Karité sans cesse croissante sur le marché mondiale mais aussi de juguler les impacts de la Covid-19 qui n’a pas épargné la filière et les acteurs.
« Je me réjouis que cette approche soit si bien comprise par le Togo et ses partenaires en développement. Dans un contexte de reprise post-Covid, la tenue de ce rendez-vous sur le Karité, pour la première fois dans notre pays, suscite en nous l’espoir et nous permet de requinquer le secteur après cette parenthèse de turbulence liée à la pandémie », a indiqué la présidente de la Filière Karité du Togo (FIKATO), Elisabeth Pali-Tchalla.
Ainsi, la durabilité de la filière karité de la production à la transformation industrielle, les pratiques et normes de qualité dans l’alimentation et les cosmétiques ont été aussi parmi les sujets majeurs discuté.
Cette conférence a été aussi l’occasion pour la présidente de la Filière Karité du Togo (FIKATO de lancer un appel à investir davantage dans la filière. Pour cette pionnière de la structuration de la filière au Togo, une hausse des investissements permettra de tirer meilleur profit des atouts, et surtout de sortir les femmes qui sont les principaux acteurs de sortir de la pauvreté.
« Les Conférences Internationales sur le Karité se suivent, mais ne se ressemblent pas. Celle qui nous réunit marque un symbole. Le point de départ d’une nouvelle ère pour le Karité togolais. Vous conviendrez avec moi que dans l’histoire de la filière de Karité du Togo, on alignera la date du 07 juin 2022 comme un flambeau, celui qui a allumé l’avenir d’un secteur de plein potentiel sorti des sentier battus. Grande est ma joie de vivre ce moment historique qui consacre et célèbre les efforts inestimables déployés par ces milliers de femmes qui constituent le premier maillon de la chaîne de valeur de Karité et contribuent à la vitalisation de notre économie. Eu égard des résultats constatés sur le terrain, il me semble logique de dire qu’investir dans le Karité, c’est permettre aux femmes en milieu ruraux de gagner le pari de leur propre autonomisation a économique pour sortir de la pauvreté. Je me réjouis que cette approche soit bien comprise par le Togo et ses partenaires », a confié Mme Elisabeth Pali-Tchalla, présidente de la FIKATO et PDG de la Société Togolaise de Karité.
De fait, la filière karité est dominé par les femmes. Au Togo, elles représentent au sein de la filière environ 85 % des acteurs contre 15% d’hommes selon les statistiques du Ministère de l’agriculture, de l’élevage et du développement rural.