Grève des enseignants : les sanctions sont tombées

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Plus de 1000 enseignants ont été remis à la disposition de leur Direction Régionale de l’Education pour être redéployés en qualité de chargé de classe dans une école primaire publique, après s’être vus mettre fin à leurs fonctions de directeurs d’établissements du préscolaire et primaire publics.

Cette  décision prise ce jour par le ministre des Enseignements primaire, secondaire, technique et de l’Artisanat, intervient  au lendemain d’une grève de 48 heures à laquelle avait appelé la Fédération des Syndicats de l’Education Nationale (FESEN).

A la veille de ce mouvement, Dodzi Koroko, à la suite du ministre de la Fonction publique, avait menacé de lourdes sanctions les éventuels suiveurs, considérant la grève comme illicite. «  Je rappelle à la diligente attention des acteurs du système éducatif en général, et des enseignants des établissements scolaires du public en particulier, que le débrayage lancé par la FESEN ne respecte nullement les dispositions en vigueurs relatives au droit de grève, notamment l’article 324 du code du travail », avait écrit le ministre dans une note de service. De fait, il avait  prié «   les chefs d’établissement à être réguliers à leur poste respectif et à dresser rigoureusement la liste des enseignants qui auraient participé à cette grève illicite ».  « Tout manquement de leur part serait sévèrement sanctionné » avait conclu la note.