La 26ème conférence des parties à la Convention-cadre des Nations-Unies sur les changements climatiques (COP 26) s’est ouverte le 1er novembre dernier à Glasgow (Ecosse). Elle a été marquée par la participation de plusieurs personnalités et chefs d’Etat dont le togolais Faure Gnassingbé.
Au Centre de Conférence de la ville hôte, le président de la République a été accueilli par le Premier ministre britannique Boris Johnson et le Secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres. Avec ses pairs, il a planché le premier jour sur plusieurs thématiques liées aux changements climatiques.
Le 02 novembre, Faure Gnassingbé a pris part à plusieurs activités dont l’évènement de haut niveau dénommé « Action sur les forêts et l’utilisation des terres », le lancement du Global Methane Pledge ( engagement mondial sur le méthane), initié par le Président des Etats-Unis en collaboration avec l’Union européenne, de même que la cérémonie inaugurale du mécanisme de financement de l’Agence internationale de l’Energie renouvelable (IRENA) pour l’accélération de la transition énergétique ainsi que le sommet de la Banque africaine de développement (BAD) sur l’accélération de l’adaptation en Afrique.
A Glasgow, le président togolais a reçu en audience, en marge des travaux, la secrétaire exécutive de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, Mme Patricia Espinosa, le Directeur exécutif du Fonds Vert climat, M.Yannick Glemareck ou encore l’Ambassadrice régionale de la COP28 pour l’Afrique, Mme Janet Rogan.
Cette participation active de Faure Gnassingbé à la COP 26 réexprime l’engagement du pays à contribuer à la lutte contre les changements climatiques. De fait, le Togo est signataire de l’Accord de Paris et vient de rehausser ses ambitions de réduction des émissions de Gaz à effet de serre en portant ses contributions déterminées au niveau national (CDN) de 11% à 20, 51%.
De plus, le Togo dispose d’une stratégie nationale « Togo Vert » visant à inverser le mix énergétique en portant à 50 % la part des énergies renouvelables à l’horizon 2025 ainsi que des plans d’action climat sectoriels.