1 million de dollars, c’est la contribution du Togo au fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme. La 6ème conférence de reconstitution des ressources du fonds mondial s’est achevée à Lyon vendredi. Elle envisage récolter 14 milliards de dollars pour les trois ans à venir. Des fonds à lever auprès des donateurs et ONG.
Dans la liste des donateurs, figure le Togo. Le pays n’est sûrement pas épargné par ces fléaux. Il bénéficie déjà de la part du fonds mondial de près de 40 milliards de fcfa, d’ici 2020. Cette contribution est donc une manière pour le pays de Faure Gnassingbé de démontrer, lui aussi, sa détermination à bouter hors de ses frontières ces maux qui minent le développement.
Des progrès réalisés par le Togo?
De 4% en 2000, le taux de prévalence au VIH est passé à 2,3% en 2018. Des progrès salués par le nouveau Directeur pays d’ONUSIDA, Eric Verscheren. Pour lui « le Togo, depuis 2010 a fait beaucoup de progrès; au niveau de la réduction de nouvelles infections et au niveau de la réduction des décès liés au VIH ».
L’Enquête sur les indicateurs du Paludisme au Togo de 2017, co-réalisée par l’INSSED et le PNLP est claire. Le Togo fait d’énormes progrès. 85% des ménages possèdent au moins une moustiquaire imprégnée. La proportion des enfants ayant reçu la combinaison thérapeutique à base d’artémisinine est passée de 50% entre 2013-2014 à 76% en 2017.
Toutefois, des efforts restent à faire par les autorités togolaises qui comprennent déjà l’enjeu à travers ce geste d’1 million de dollars comme contribution au fonds mondial.