Gouvernement et fédérations des syndicats d’enseignants s’accordent sur la nécessité d’une revue du Protocole d’accord de 2018

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Une bonne nouvelle pour le monde de l’éducation. Alors que des menaces de grève pesaient sur la poursuite des cours après la rentrée du 02 novembre dernier, l’ensemble des syndicats d’enseignants et les ministres chargés des Enseignements primaire et secondaire et de la Fonction publique, se sont réunis à l’initiative du Gouvernement. Le relevé de conclusion indique un consensus sur la nécessité d’une revue du Protocole d’accord bipartite signé en 2018.

Les fédérations des syndicats d’enseignants et le Gouvernement se sont retrouvés ce 06 novembre à l’initiative de ce dernier, pour entamer des discussions sur les questions et préoccupations touchant au système éducatif togolais. Selon le relevé de conclusion dont nous avons obtenu copie, les échanges ont permis d’aborder principalement le Protocole d’accord et les préoccupations et revendications exprimées par les fédérations des syndicats de l’enseignement. Ceux-ci ont été ont été « sanctionnés, de façon consensuelle , en tenant compte des contexte sanitaire, socio-économique et sécuritaire qui prévalent tant au plan national qu’international, par la nécessité d’une revue complète du Protocole d’accord, dans des délais raisonnables, par les différentes parties du Protocole d’accord » peut-on y lire.

Il s’agit de la revue du protocole d’accord de 2018 relatif à l’amélioration des conditions de travail et de vie du corps enseignant. « Les échanges ont été sanctionnés, de façon consensuelle, en tenant compte des contextes sanitaire, socio-économique et sécuritaire qui prévaut tant au plan national qu’international, par la nécessité d’une revue complète  du protocole d’accord, dans des délais raisonnables, par les différents parties au protocole d’accord », indique le relevé de conclusion de la rencontre.

Ce consensus devrait permettre de décrisper la situation avec les menaces de grève de certains syndicats des enseignants qui ont  dans la foulée, au lendemain de la rentrée scolaire, déposé des préavis  réclamant la mise en œuvre immédiate de l’accord signé en avril 2018,  ainsi que  la satisfaction d’autres revendications.

Le  Gouvernement a assuré et  promis à ses partenaires  œuvrer pour la préservation de l’esprit de dialogue et d’écoute qui a toujours prévalu dans la gestion des questions éducatives.